Auparavant, un seul avocat pouvait assister les deux époux, la convention de divorce étant homologuée par un juge à l’issue d’une audience à laquelle comparaissaient les parties.
Désormais, chaque époux doit être assisté par un avocat. Le juge n’intervient plus.
Les avocats rédigent la convention de divorce
après qu’un accord a pu être trouvé entre les époux sur l’ensemble des conséquences du divorce (conservation de l’usage du nom marital, sort des biens meubles, prestation compensatoire, résidence des enfants, pension alimentaire…).
Si les époux sont propriétaires de biens immobiliers communs, le notaire se chargera de la liquidation du régime matrimonial dans le cadre :
- soit de la vente des biens,
- soit du rachat des parts d’un époux par l’autre époux,
- soit du partage des biens si un partage en nature peut avoir lieu,
- soit de la signature d’une convention d’indivision.
À l’issue de la rédaction de la convention de divorce, chaque avocat adresse à son client cette convention de divorce par courrier recommandé avec accusé de réception.
La signature de cette convention a lieu dans le cabinet d’un des avocats ; elle ne peut intervenir avant l’expiration d’un délai de 15 jours à compter de la réception du courrier par les parties.
Après signature, l’un des avocats adresse au Notaire la convention de divorce accompagnée de ses annexes (pièce d’identité des parties, livret de famille, acte de naissance des époux et des enfants, acte de mariage, attestation sur l’honneur sur l’état du patrimoine et sur l’étendue des ressources et des charges).
La date d’enregistrement de la convention de divorce par le Notaire au rang de ses minutes correspondra à la date du divorce.
Nous nous chargeons ensuite d’informer la mairie de votre lieu de mariage du divorce prononcé. Celle-ci procédera à la transcription du divorce sur votre acte de mariage et en informera votre lieu de naissance pour qu’il soit procédé à la même transcription sur votre acte de naissance.
Il s’agit d’un divorce déjudiciarisé, ce qui signifie qu’il n’est pas prononcé par un Juge. Cela peut poser des difficultés de transcription concernant les mariages célébrés à l’étranger lorsque l’État dans lequel le mariage a été célébré ne confère aucune valeur juridique au divorce déjudiciarisé. Dans cette hypothèse, il est préférable de choisir un autre type de divorce.